Des prêtres au service de l’évangile et de l’Eglise

A l’image du Christ, le Bon Pasteur, qui va chercher la brebis égarée (Luc 15, 3-7) partout où elle s’est perdue, les prêtres de l’Institut du Bon Pasteur veulent être des prêtres « tous terrains », ouverts sur le monde et sur les réalités de l’évangélisation d’aujourd’hui.

Notre ministère s’exerce donc d’une multitude de façons, selon les nécessités pastorales, et selon les besoins des différentes communautés locales, à la demande des évêques : en ville ou dans les campagnes, le prêtre s’adapte au mode de vie de ses fidèles, pour demeurer au milieu du troupeau qui lui a été confié.

La fin générale de l’Institut est la Gloire de Dieu par la perpétuation du Sacerdoce catholique tel qu’il a été reçu du Christ le Jeudi Saint et transmis à ce jour dans l’héritage du Siège de Pierre, comme en sa source. L’Institut affirme sa profonde Romanité, parce qu’il est soucieux de préserver la Tradition de l’Eglise dans sa permanente actualité » (Statuts de l’IBP, II, §1)

Une vie de communauté fraternelle, au service de l’apostolat

La vie commune est la règle pour les prêtres de l’Institut du Bon Pasteur : tous sont répartis dans de petites communautés, en général composées de trois membres, dans laquelle ils mènent une vie commune. En particulier, ils partagent au moins un repas chaque jour, ainsi qu’un office du bréviaire qu’ils prient ou chantent tous ensemble quotidiennement (les Laudes le matin, ou bien les vêpres ou les complies le soir), selon le coutumier de chaque maison.

De la sorte, la vie commune est véritablement au service des nécessités et des exigences de l’apostolat. Le prêtre trouve dans cette vie commune le réconfort, le soutien et l’amitié de ses confrères, si nécessaires pour l’équilibre d’une vie sacerdotale aujourd’hui. Le prêtre, en effet, n’est pas un homme qui vit dans la solitude, mais il s’épanouit au contraire dans la bonne entente avec ses confrères : cette compagnie est pour lui une sécurité et une source de joie, qui s’exprimera ensuite dans le rayonnement de son apostolat.

La fin particulière de l’Institut est l’exercice complet du sacerdoce, dans la hiérarchie et la Tradition catholiques, selon une forme de vie adaptée à sa mission et dans le secours privilégié d’une vie commune tout ordonnée à l’apostolat » (Statuts de l’IBP, II, §2)

Trois types d’apostolats

L’activité des prêtres de l’IBP se regroupe en trois pôles principaux :

1. La formation

En premier lieu au séminaire de Courtalain (diocèse de Chartres), où sont formés les futurs prêtres de la communauté. Cette maison de formation tient « la première place dans l’Institut » (Statuts, III, §1), puisqu’elle est évidemment la garantie de nos développements futurs et de l’unité de la communauté. A Courtalain sont aussi organisées les retraites spirituelles pour nos prêtres, une fois par an, ainsi que différents congrès ou journées d’étude dans différents domaines des sciences ecclésiastiques : philosophie, théologie, actualités de l’Eglise…

Par ailleurs, plusieurs jeunes prêtres sont en cours d’études, à Rome, à Toulouse, ou dans d’autres Universités Pontificales. Cette attention toute particulière donnée aux études supérieures et à l’obtention de diplômes universitaires est le gage d’une mise en œuvre sérieuse et appliquée de notre charisme propre : connaître et diffuser la Tradition de l’Eglise sous tous ses aspects.

2. Les apostolats paroissiaux

Appelés à répondre à toutes sortes de nécessités pastorales en France et en Europe, nos prêtres assument pour la plupart des apostolats paroissiaux, en tant que chapelains, aumôniers, vicaire ou curé.

La ré-évangélisation des campagnes est ainsi devenu une mission que l’Institut assume volontiers dans nos pays d’ancienne chrétienté ! En effet, combien d‘églises, dans nos villages, sont désormais dépourvues de prêtres ? Plus de baptêmes ni de mariages, plus de messes le dimanche… un véritable défi pour l’Eglise aujourd’hui est de faire revivre de petites communautés locales, autour de la liturgie, et d’y retrouver un esprit missionnaire, pour conquérir à nouveau des cœurs et des âmes chrétiennes !

3. Les missions en Amérique Latine et en Afrique

Dès la fondation de l’Institut, plusieurs prêtres et séminaristes originaires d’Amérique Latine ont rejoint la communauté. Ainsi, la seconde maison érigée canoniquement l’a été en Colombie, à Bogotá. Une fois formés en France, selon l’esprit traditionnel de notre communauté, ils sont renvoyés chez eux afin d’y assurer le soutien spirituel et missionnaire auprès des fidèles attachés à al messe tridentine. Ainsi par exemple au Brésil, de très nombreux groupes de fidèles sont en attente d’un prêtre formé sous la forme traditionnelle.

En Afrique aussi, deux prêtres de l’IBP débutent une nouvelle mission en Ouganda (dans la capitale Kampala) : catéchisme pour adultes et pour des centaines d’enfants, ministère paroissial, missions dans la brousse, et bientôt ouverture d’une école primaire et d’un collège…