Le chapitre général de l’Institut du Bon Pasteur a débuté le 1er juillet et durera une dizaine de jour. Afin de comprendre l’importance de ce moment pour la vie de l’Institut, nous avons posé quelques questions à l’Abbé Mateusz Markiewicz, secrétaire général de l’IBP.
En quoi consiste un chapitre général ?
Un chapitre général est une façon solennelle et communautaire de gouverner un institut : il se réunit assez rarement, une fois tous les six ans dans notre Institut et il représente l’institut tout entier (avec un certain mode démocratique de l’élection de ses membres), ce pour avoir la plus grande légitimité pour prendre les décisions majeures concernant tous ses membres.
Le chapitre évalue la situation actuelle, regarde si les objectifs sont atteints, en propose de nouveaux. Il est aussi responsable de l’élection du supérieur qui gouvernera tout l’Institut ainsi que de ceux qui l’assistent dans cette tâche. Enfin, un chapitre adopte aussi d’éventuelles normes à observer, dont la plus importante, les statuts, exigent aussi l’approbation du Saint-Siège.
Comment s’organise le chapitre général de l’IBP ?
Le chapitre général de notre Institut commencera le 1er juillet et il durera une dizaine des jours (mais le chapitre lui-même peut modifier sa durée). La prière occupera une partie importante de ce temps, car tous les prêtres disent la Messe quotidiennement et chantent ensemble une partie de l’office, le bréviaire. On peut même dire que c’est la prière qui rythme l’emploi du temps capitulaire.

Il est ensuite constitué principalement des travaux de tous ceux qui sont présents, qui discutent et votent sur les affaires les plus importantes de notre Institut. Sans oublier un élément convivial et de grande importance pour les retrouvailles, à savoir les repas en commun qui sont une occasion de retrouver des Confrères venus parfois de loin et de discuter de différents sujets, en plus de ceux concernant les travaux du chapitre.
Quels en sont les membres ?
Notre chapitre général compte deux catégories de membres : ceux de droit qui y participent en raison d’un office, et ceux qui sont élus par les membres de l’Institut. Ainsi l’Institut est représenté de manière universelle.
Par membres de droit, nous entendons : le supérieur général et ses deux assistants (les abbés Barrero, Vella et Raffray), les supérieurs de district (on ajoute alors l’abbé Pinheiro), le recteur du séminaire (l’abbé Strapazzon), les supérieurs de maisons et les curés de paroisses personnelles (les abbés Beaugrand, Chudzik, Coelho, Lenzi, Lutz-Wiest, Mora, Pasquotto, Pobudkowski).
Ont été élus comme représentants de tous les prêtres et diacres de l’Institut les abbés Borges, Cartier, Gubitoso, Laguérie, Markiewicz, Touche et Zucchi.

Quels seront les sujets abordés et les décisions prises ? Feront-ils l’objet d’une communication publique ?
En soi, tous les travaux du chapitre sont secrets, afin d’éviter les éventuelles pressions extérieures et permettre à ses membres de travailler dans un climat paisible, qui favorise des échanges francs et fructueux. Il n’y aura donc pas de comptes-rendus qui serait publié à son issue. D’une manière générale, seuls les membres de l’Institut sont mis au courant des résultats des travaux, si ceux-ci les concernent. C’est en effet très logique, car le chapitre s’occupe du gouvernement interne de l’Institut et seulement secondairement de ce qui concerne le rayonnement externe, découlant de la vie de notre Institut.
Cependant, l’élection du supérieur général et de ses assistants sera évidemment rendue publique, car ces informations doivent être partégées aux autorités de notre Institut.
Si jamais le chapitre prend des décisions d’autre nature, elles pourraient être rendues publiques à certaines conditions. L’éventuelle modification des statuts par exemple nécessite en premier lieu l’approbation du Siège apostolique. Les autres normes peuvent être en revanche communiquées aux membres de notre Institut sans tarder.